jeudi 10 novembre 2016

J20 | Les Sétous - Montfaucon | 17km

Il a bien gelé la nuit.
A 8h30 Monique nous redescend aux Sétoux. Je m'arrête dans cette chapelle, où j'y achète notamment du miel de châtaignes, production locale ça va sans dire.
On prend le départ sous un soleil qui réchauffe déjà bien. Ce temps est exceptionnel pour la saison, j'en profite doublement!
On rencontre 4 chasseurs, à la recherche d'un de leurs chiens.
A l'instar de la veille, le paysage est indescriptible, et si bien mis en valeur par ce soleil de fin d'été.
On prend le lunch dans une prairie en bordure de forêt, suivi d'une sieste au soleil.

On fait la rencontre d'un autre vieux chasseur, qui chasse le lièvre avec son frère. Il nous explique la technique de chasse avec les chiens (ils les ont dressé eux-mêmes). David ne comprend pas bien le français, je lui ferai la traduction ultérieurement.
Le lièvre se chasse aussi au plomb. La grosse difficulté, comme il me l'explique si bien avec un petit ricanement, c'est qu'ils ne chassent pas l'animal à l'arrêt.
Les chiens reniflent les traces du lièvre. Ils aboient et courent dans tous les sens, c'est impressionnant. La stratégie du lièvre, si j'ai bien compris, c'est de rester immobile, caché, jusqu'à ce qu'un des chiens s'approche un peu trop près, où là il prend la fuite. Avec un peu de chance (pour les chasseurs, pas pour lui) le lièvre choisira de s'enfuir par la praire où nos deux chasseurs occupent deux de ses extrémités. Début le début de la saison, ils ont tiré 5 chevreuils et 3 sangliers. Ils font la découpe eux-mêmes, se partagent le butin, et puis c'est au tour de leur femme de prendre le relais pour cuisiner un bon civet :)
Plus tard, David me raconte qu'il a été faire du camping sauvage en Suède l'été dernier avec des amis, et que ça vaut le détour. Inutile de vous dire que ça me donne des idées! Il a déjà pas mal voyagé: Vietnam et Indonésie notamment, en Honda 110cv. Cette année, il a terminé un bachelier en sciences politiques à Zurich. Après Santiago, il hésite entre poursuivre son Master, ou bien partir en Amérique Latine. Bien que, ce sont des discussion un peu futiles, puisqu'au fond aucun de nous deux ne peut dire ce qu'il aura vraiment envie d'entreprendre au terme des quelque 1580km restants.

Le soir, on rejoint un groupe de 6 papy-et-mamy, équitablement répartis au gîte communal. Ils font des randonnées dans cette belle région. Très sympathiques, ils nous offrent l'apéro, des chanterelles qu'ils ont cueillies la veille (elles iront très bien avec les pâtes!), du saucisson, et même un merveilleux crumble aux pommes en dessert :p
Un individu se détache du groupe. Il a l'air grincheux et pas content d'être là. On dirait qu'il n'a qu'une envie, que le weekend se termine et qu'il puisse rentrer chez lui.

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